Pollution chimique : Historique
Provenance du LINDANE, hautement toxique : Usine de produits chimiques Péchiney Ugine-Kuhlman «PCUK» à Huningue en lien avec Rhodia Chimie
Des tonnes de ce pesticide, en vrac, ont été déversées à
Kingersheim dans les anciennes carrières/décharges. En
poudre blanche, très volatile, il s'y trouve toujours en vrac, depuis 1976. Une mince couche de terre le recouvre. Ce
poison toujours actif a des effets nocifs sur le sol, l'air, l'eau,
la santé humaine. Des
rejets gazeux et/ou des particules se dispersent avec le vent, la pluie et provoquent des intoxications chroniques à long terme pour le voisinage...Certains étant situés directement au-dessus des pesticides. Les maladies les plus graves apparaissent en général vers 50 ans après une exposition régulière.
L'usine «PCUK», quand le produit a été
interdit en 1976 s'est débarrassée de ses stocks, dans plusieurs gravières/dépotoirs
du Haut-Rhin, dont une grande quantité dans les dépotoirs de Kingersheim.
Récemment, une association environnementale Suisse a alerté sur une nouvelle
présence de lindane à Hagenthal, en bordure de la frontière Suisse. Le préfet
du Haut-Rhin avait mis en demeure la société de fournir un inventaire des
dépôts de lindane + d'exécuter des travaux de surveillance des
eaux. La situation à Kingersheim est connue par toutes les autorités mais aucune
mesure de protection n'a jamais été prise. On laisse pourrir la situation. La
pollution s'étend avec le temps et les substances chimiques contaminent de plus
en plus pouvant être à l'origine de problèmes graves pour la santé (tumeurs,
problèmes de thyroïde, maladies neurodégénératives chez l'homme et l'animal).
Le transport et les déposes de lindane étaient
réalisés par les établissements Genet dans le département du Haut-Rhin en
exécution à un contrat d'évacuation. L'usine
a été mise en liquidation judiciaire en 1996, rachetée par Pechiney et Alcan
puis par le groupe Rio Tinto et à présent le groupe Constellium qui a
généré 4,4 milliards de dollars de CA/an en 2010. Plus de 50% du
capital de Pechiney appartenait à l'Etat français.
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